Taos Amrouche
La première romancière algérienne de langue
française et une chanteuse berbérophone (1913-1976)
Née à Tunis en 1913, dans une famille kabyle originaire de la vallée de la Soummam (Ighil-Ali en Petite-Kabylie), Marguerite Taos Amrouche était la sœur de l'écrivain Jean Amrouche. Elle a été comme lui confrontée à la double culture berbère et française.
Leur famille s'est convertie au catholicisme et a adopté la langue française, langue qui sera celle de la romancière. leur mère, Fadhma Aït Mansour (1882-1967), élevée dans une des premières écoles de filles en Algérie a laissé des mémoires : Histoire de ma vie (1968, Maspero). Leur père, Belkacem Amrouche est originaire d'Ighik-Ali, un village de la Petite Kabylie. Confié aux Pères blancs, il avait été baptisé à l'âge de cinq ans. Il refuse d'épouser la fille du village qu'on lui avait promis. Il émigre avec Fadhma à Tunis où Belkacem trouve un emploi aux Chemins de Fer tunisiens.
Taos Amrouche était l'amie d'André Gide et de Jean Giono. Dans ses romans fortement autobiographiques, elle analyse son déracinement, l'exil, la solitude et exprime le besoin d'émancipation des femmes étouffées par la tradition. Elle a écrit quatre romans : Jacinthe noire (1947), Rue des tambourins (1969), L’amant imaginaire (1975) roman autobiographique, Solitude ma mère (1995) roman posthume, et un recueil de contes et de poèmes Le Grain magique (1966)
Taos Amrouche entreprend dès 1936, la collecte. des chants populaires berbères. Douée d'une voix exceptionnelle, elle interprète de très nombreux chants berbères, qu'elle tient de sa mère et se produit dans de nombreuses scènes. En 1967, elle obtient le Disque d’or. Taos Amrouche a surtout excellé dans l’opéra en langue amazighe, ce qui explique qu'elle fut largement ignorée par les autorités algériennes.
Elle a aussi fait une carrière de chroniqueuse à la radio, d'abord à Tunis, dès 1942, puis à Alger en 1944. Elle se marie avec le peintre Bourdil, dont elle a une fille, Laurence, devenue comédienne, et réside définitivement à Paris à partir de 1945. Elle a assuré à la radiodiffusion française une chronique hebdomadaire en langue kabyle, consacrée au folklore oral et à la littérature nordafricaine. Taos Amrouche est morte en 1976, elle repose à Enterrée à Saint-Michel-l'Observatoire, près de Paris
Née à Tunis en 1913, dans une famille kabyle originaire de la vallée de la Soummam (Ighil-Ali en Petite-Kabylie), Marguerite Taos Amrouche était la sœur de l'écrivain Jean Amrouche. Elle a été comme lui confrontée à la double culture berbère et française.
Leur famille s'est convertie au catholicisme et a adopté la langue française, langue qui sera celle de la romancière. leur mère, Fadhma Aït Mansour (1882-1967), élevée dans une des premières écoles de filles en Algérie a laissé des mémoires : Histoire de ma vie (1968, Maspero). Leur père, Belkacem Amrouche est originaire d'Ighik-Ali, un village de la Petite Kabylie. Confié aux Pères blancs, il avait été baptisé à l'âge de cinq ans. Il refuse d'épouser la fille du village qu'on lui avait promis. Il émigre avec Fadhma à Tunis où Belkacem trouve un emploi aux Chemins de Fer tunisiens.
Taos Amrouche était l'amie d'André Gide et de Jean Giono. Dans ses romans fortement autobiographiques, elle analyse son déracinement, l'exil, la solitude et exprime le besoin d'émancipation des femmes étouffées par la tradition. Elle a écrit quatre romans : Jacinthe noire (1947), Rue des tambourins (1969), L’amant imaginaire (1975) roman autobiographique, Solitude ma mère (1995) roman posthume, et un recueil de contes et de poèmes Le Grain magique (1966)
Taos Amrouche entreprend dès 1936, la collecte. des chants populaires berbères. Douée d'une voix exceptionnelle, elle interprète de très nombreux chants berbères, qu'elle tient de sa mère et se produit dans de nombreuses scènes. En 1967, elle obtient le Disque d’or. Taos Amrouche a surtout excellé dans l’opéra en langue amazighe, ce qui explique qu'elle fut largement ignorée par les autorités algériennes.
Elle a aussi fait une carrière de chroniqueuse à la radio, d'abord à Tunis, dès 1942, puis à Alger en 1944. Elle se marie avec le peintre Bourdil, dont elle a une fille, Laurence, devenue comédienne, et réside définitivement à Paris à partir de 1945. Elle a assuré à la radiodiffusion française une chronique hebdomadaire en langue kabyle, consacrée au folklore oral et à la littérature nordafricaine. Taos Amrouche est morte en 1976, elle repose à Enterrée à Saint-Michel-l'Observatoire, près de Paris
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