Depuis quelques semaines, la Kabylie est de nouveau le théâtre de sanglants attentats. De nouveaux orphelins, de nouvelles veuves viennent allonger la longue liste du malheur. Le RCD s'associe à la douleur de l'ensemble des familles des défunts, victimes directes ou indirectes d'un système qui a fait de la violence et de la manipulation une stratégie, livrant la population de la région aux tueries, aux kidnappings et à la délinquance.
Dans les dernières attaques de nombreuses questions se posent.
Pourquoi la Kabylie est-elle une fois de plus particulièrement ciblée ?
Pourquoi cette recrudescence survient-elle dans un moment de grandes incertitudes sur la cohésion et le futur immédiat du pouvoir ?
Pourquoi à Azazga, Akfadou, et Maâtkas les maisons attaquées ou les victimes sont-elles essentiellement des militants ou des sympathisants du RCD ?
Sans chercher à faire des distinctions sur l'origine et l'appartenance de ces victimes, force est de constater que la région et la période choisies comme l'engagement connu de nombreuses personnes tuées soulignent une donnée récurrente dans les phases particulièrement sensibles de la vie politique nationale : à chaque fois que les clans se déchirent à Alger, la Kabylie est mise sous tension.
Il est, en la circonstance, légitime d'appréhender les derniers drames à travers cette grille de lecture. La vigilance des citoyens est plus que jamais sollicitée. Il s'agit de ne pas se laisser entraîner dans des affrontements qui ne concernent ni de près ni de loin le devenir de la collectivité nationale.
Pour éviter de nouveaux deuils et permettre au pays de vivre dans la paix, la liberté et la justice, les Algériens se doivent de garder le cap sur une donnée fondamentale : la survie de la nation passe par le changement du système.
Alger le 19 août 2011Le RCD
La laïcité et à la démocratie est l'égalité des droits dans la richesse des différences; et non l'égalité des différences dans la diversité des droits. la démocratie repose sur le respect de la liberté de tous, qui implique que chacun se soumette aux modes d’une vie commune afin d’éviter de porter atteinte à la liberté que chacun exerce dans sa sphère privée. C’est ce qu’on appelle la laïcité. Or, il n’est guère possible d’envisager une démocratie sans laïcité
mardi 28 février 2012
Manœuvres à Alger, drames en Kabylie
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